Pour la quatrième fois, le groupe Finlandais NOKIA vient d’annoncer un nouveau plan de suppressions d’emplois en France. Le site de Lannion s’est affirmé tout au long de son histoire comme un pôle d’excellence en matière de télécommunications. L’ensemble des institutions et des collectivités y prennent une part active.
NOKIA, alias ALCATEL-LUCENT, alias ALCATEL, est de faire de l’emploi une variable d’ajustement. Les plans que nous continuons à subir sont en vérité la conséquence des erreurs stratégiques et des « alliances » ratées. Ainsi, de 1995 à 2006, la société, sous la direction de Monsieur Tchuruk a fermé plus de la moitié des sites et fait passer l’effectif mondial de 113 400 à 57 700 salariés. Durant cette période, Alcatel a délibérément renoncé au marché du téléphone mobile et de l’internet, pourtant en pleine expansion à cette période.
Pour Nokia, tailler dans ses effectifs français est désormais une habitude. Le géant finlandais des équipements télécoms, qui vend des antennes relais aux opérateurs de téléphonie mobile, compte une énième fois supprimer des postes dans l’Hexagone. Nokia France annonce donc vouloir supprimer 437 postes dont 84 à Lannion en utilisant la procédure de rupture conventionnelle collective.
Comme en 2020 et 2023, je suis mobilisé aux côtés des salariés. En tant que parlementaire, j’ai interpellé le Ministre de l’économie, Roland Lescure pour que le Gouvernement prenne des mesures à l’encontre du groupe !
