N’oublions pas la psychiatrie…

28 avril 2025

arbre de vie en hommage aux donneurs d’organes

Question écrite au M. le ministre de la santé et de l’accès aux soins sur la crise de la psychiatrie française.

 

La psychiatrie française connaît une crise générale marquée par un manque croissant de moyens au regard des besoins. On observe notamment une perte des capacités d’hospitalisation à temps complet depuis le « virage ambulatoire » opéré dans le secteur public. La mission d’information de l’Assemblée nationale sur la prise en charge des urgences psychiatriques alerte sur les inégalités d’accès aux soins psychiatriques territoriales et l’hétérogénéité des établissements en termes de qualité.

À cette crise générale, s’ajoute actuellement une crise d’approvisionnement en médicaments psychotropes les plus essentiels. Des situations de pénurie ont récemment évoquées par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), notamment pour la quétiapine et la sertraline. Plusieurs psychiatres soulignent les risques que font courir les ruptures de traitement, susceptibles d’aggraver les souffrances psychiques des patients et de surcharger davantage des services psychiatriques déjà saturés.

Le Premier ministre ayant confirmé, le 14 janvier dernier, que la santé mentale serait érigée « Grande cause nationale » pour l’année 2025, quelles réponses le Gouvernement compte apporter à la crise de moyens et de pénurie que connaît la psychiatrie ?