Les parlementaires étant retenus à Paris le mercredi 19 mars, j’ai donc déposé ce 18 mars au nom des 3 sénateurs du département une gerbe à la mémoire des combattants de la guerre d’Algérie au monument départemental de Langouhèdre à Plénée-Jugon.
Les années ont passé et il a fallu tant d’années pour que soient reconnues ce que furent ces opérations dites de maintien de l’ordre. La guerre d’Algérie a marqué l’histoire de notre pays et celle de l’Algérie. Elle a duré 8 ans : 4 ans sous la quatrième République, 4 ans sous la cinquième. Elle est présente dans le souvenir de toute une génération et constitue une longue et douloureuse étape de notre histoire et de nos relations avec l’Algérie.
Je pense que nous devons être particulièrement attentifs à tout ce qui se dit et à tout ce qui s’écrit aujourd’hui sur ce que fut cette guerre, les tortures et les cortèges de malheurs.
La France, l’Etat Français, doivent regarder leur passé en face et dire ce qu’a été la réalité de cette période de notre histoire ; cela ne pourra d’ailleurs qu’inciter l’Algérie, l’Etat Algérien à en faire autant.
Nos deux peuples, nos jeunesses respectives y ont certainement intérêt. Chercher toute la vérité et la dire, c’est l’intérêt des relations entre la France et l’Algérie, entre l’Europe et toute l’Afrique du Nord. C’est l’intérêt de l’amitié entre les peuples, l’intérêt de la démocratie et de la paix.